L'école parle de difficultés dès que l'élève se comporte un tant soit peu différemment des autres, dès qu'il s'écarte de ce que le système scolaire choisi de prioriser.

Certains diagnostiques sont alors annoncés avec plus ou moins de justesse : EIP (Enfant Intellectuellement Précoce) ou déficient intellectuel, hyperactif, ou toutes sortes de TEC (Troubles Émotionnels du Comportement) anxiété, déficit d'attention, phobies sociales...

Pourtant chaque enfant, chaque individu sur terre possède des ressources considérables en lui. Ressources qu'il utilise et met en œuvre en fonction de ses besoins et de ses ressentis.

 

Le système scolaire lui demande souvent d'assimiler des connaissances à un rythme très dense, or bien des enfants ont besoin de plus de temps. Bien des enfants ont aussi besoin de faire le lien avec le concret : un théorème, une définition sortis de leur contexte sera pour eux parfois difficile à comprendre et donc à retenir. Mais s'il y a de l'expérimentation qui fait appel à tous les sens : auditifs, visuels, kinesthésiques, émotionnels, etc, ils s'en souviendront. Ils pourront alors réutiliser cette expérience plus tard, dans un autre contexte. Et c'est ça l'objectif de l'apprentissage.

 

L'élève dit « en difficulté » a besoin d'une attention particulière pour trouver en lui les outils, les ressources qui lui permettront de poursuivre sa scolarité. Sinon il va progressivement se démotiver, perdre le plaisir et l'intérêt à venir en classe, développer des comportements qui l'éloignent de son bien-être, tels que la tristesse, l'enfermement ou l'agitation, voire devenir celui qui tente de perturber le système.

 

Chaque enfant a besoin d'être reconnu pour ce qu'il est, dans l'entièreté de son être.

La première chose dont l'enfant a besoin, c'est d'être écouté, reconnu, aimé et accueilli tel qu'il est.

 

L'école offre rarement cela. 

 

Avec empathie, et en m'adaptant à ce que l'enfant est ici et maintenant, je lui propose un temps pour vivre à 100%. Je l'autorise à développer sa créativité, pour retrouver confiance en lui.

A travers l'art-thérapie, la musicothérapie, des techniques de respiration, de relaxation, des jeux posturaux, etc, l'enfant va s'approprier les outils qui lui conviennent pour pouvoir les ré-utiliser dans toutes situations.

 

Petit à petit il va contacter ses propres ressources, et se sentir mieux dans son environnement quotidien.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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